Dans les cours des temples, au détour d’une ruelle ou dans un coin de campagne, la nature est présente, travaillée, honorée. En tant que photographe de voyage, j’aime prendre le temps de m’arrêter, d’observer les détails, de me laisser surprendre par la beauté discrète d’un feuillage, d’un bonsaï, d’une fleur ouverte à la lumière du matin.
Cette série de photos est née de cette attention à l’invisible. Je n’ai pas cherché les grands paysages, mais les petits mondes : une goutte sur une feuille, une plante grimpante dans une allée, l’ombre projetée d’un bonsaï sur un mur blanc. Les jardins au Vietnam sont souvent silencieux, pleins de nuances, de textures et de symboles. Dans la photographie de nature, ce sont ces micro-détails qui me parlent le plus.
Certains de ces clichés ont été pris dans les jardins des temples, comme ceux de Hanoi et Hoi An, où l’harmonie entre l’architecture et la végétation crée un cadre presque méditatif. Ailleurs, ce sont des jardins de maisons ou des pépinières improvisées au bord d’un canal. Le Vietnam m’a appris à regarder la nature autrement : pas comme un décor, mais comme une présence vivante, souvent discrète, toujours essentielle.
Mon approche de la photographie de voyage et de nature repose sur la lenteur et l’observation. À travers cette série sur les jardins vietnamiens, j’espère transmettre ce sentiment de calme et de beauté simple, souvent oubliée dans l’agitation du voyage.
Si vous aimez la nature, les détails et la photographie contemplative, je vous invite à explorer ces images comme on se promène dans un jardin : sans but précis, mais les yeux ouverts.